Economie:
Le budget de finances 2013 est en
confection.
Les états généraux du ministère de l’Economie et des
Finances y travaillent. Compte tenu des besoins en financement, c’est un
des budgets les plus importants.
La Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui, plus qu’hier, d’amorcer une
nouvelle étape dans sa relance économique. Il s’agit d’un défi qui
doit, avec courage et lucidité, porter le pays aux frontières nouvelles
du développement et de la prospérité. Pour cela, il faut de la
rigueur, en application des règles de bonne gouvernance, avec une
justice impartiale et indépendante. Tel est le vœu du ministre de
l’Économie et des Finances, Charles Diby Koffi. Dans le souci d’assainir
l’environnement économique et partant, les finances publiques,
l’argentier possède dans son département des instruments de taille. En
plus de ses directions générales et des régies financières, notamment
les Douanes, les Impôts et le Trésor Public, il existe deux armes aussi
fatales contre la criminalité financière. Il s’agit de la Brigade anti-
corruption et la Cellule Nationale de Traitement des Informations
Financières de Côte d’Ivoire (Centif-CI). Avec la Brigade
anti-corruption, le ministre entend combattre vigoureusement la
corruption dans toutes ses formes afin de rendre la Côte d’Ivoire plus
crédible. A tous ceux qui seraient tentés de ramer à contre-courant des
valeurs nobles de l’intégrité, l’honnêteté et du respect du bien
public, le ministre Diby affirme qu’il va sévir sans état d’âme. Quant à
la Centif-CI, il s’agit d’un maillon important du dispositif de lutte
contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Comme
arme de lutte contre la délinquance financière, elle représente le
lien entre le volet préventif et le volet répressif du dispositif. Au
niveau opérationnel, les missions de la Centif-CI consistent à
recevoir, analyser et diffuser des renseignements financiers propres à
établir l’origine des transactions ou la nature des opérations objet des
déclarations de soupçons des assujettis. Dans ce nouvel environnement
des affaires, la Centif-CI constitue, comme l’a indiqué le ministre
lors de son passage à la tribune du GEPCI, un instrument efficace de
lutte contre la déperdition des finances publiques. L’enjeu aujourd’hui
est de disposer d’un système d’information financière fiable et
dynamique, permettant non seulement de cerner les contours liés à
l’évolution du système financier, mais aussi et surtout, de prendre des
décisions appropriées qui s’imposent. Il s’agit de garantir le
financement de l’économie, à travers le dynamisme du secteur financier
national et l’établissement de mécanismes de transmission, favorisant
l’accès aux capitaux étrangers. La Côte d’Ivoire qui entre dans une
phase de croissance économique forte et durable attache du prix à cet
exercice, en ce qu’il doit contribuer à favoriser la mobilisation des
financements nécessaires. Un pays qui a connu la crise comme c’est le
cas de la Côte d’Ivoire se trouve à la croisée de chemins. La gestion
d’après crise est parfois difficile, jonchée de multiples difficultés.
On doit faire face aux énormes dysfonctionnements dont le
rétablissement ne saurait se faire aussi rapidement. En Côte d’Ivoire,
la volonté politique existe. Le chef de l’État et son Gouvernement sont
déterminés à assainir l’environnement socio- politique pour favoriser
l’émergence de l’économie. Le ministère de l’Économie et des Finances
s’inscrit dans cette dynamique.
Honoré Kouassi
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